samedi 20 octobre 2012

USA: 20 décès causés par l'injection de médicaments contaminés



 
Une vingtaine de personnes décédées suite aux injections de stéroïdes destinées à soigner leurs maux de dos.

Les médicaments contaminés par des champignons provoquent l’épidémie de méningite fongique qui sévit actuellement aux États-Unis.

Ces injections de stéroïdes étaient destinées à traiter le mal de dos provoqués surtout par des hernies discales ou des douleurs articulaires.

Près de 260 personnes et 14 États sont touchés.

Selon la FDA (Food and Drug Administration) les cas de méningite fongique sont bien dus à un champignon parasite découvert dans des injections de stéroïdes provenant de la société de préparation des médicaments New England Compounding Center (NECC), basée dans le Massachusetts.

L'une des victimes de cette épidémie a d'ailleurs entamé cette semaine la première action en justice contre la NECC, seule incriminée dans cette affaire. La plaignante, du nom de Barbe Puro et résidant dans le Minnesota, a engagé cette procédure jeudi auprès d'un tribunal fédéral de ce même État.

Par ailleurs, deux autres produits préparés par NECC sont soupçonnés : une solution destinée à immobiliser les muscles cardiaques durant une opération chirurgicale du cœur et un autre type d'injection de stéroïdes à usage ophtalmologique. Trois personnes traitées avec ces produits ont contracté une méningite fongique, mais les autorités sanitaires n'ont pas encore confirmé de lien entre ces médicaments et la pathologie.

Les médicaments ont été retirés de la vente le 6 octobre et l'usine de NECC a effectué un rappel de tous ses produits et cessé ses opérations ce mardi 16 octobre suite à la perquisition des enquêteurs de l'agence américaine du médicament (FDA).

Une infection ordinairement rare, la méningite fongique est responsable de l'inflammation des membranes protectrices du cerveau et de la moelle épinière. Elle n'est pas contagieuse et les symptômes, semblables à ceux de la grippe, apparaissent normalement une à quatre semaines après la contamination. Toutefois, des cas ont été observés jusqu'à plusieurs mois après l'injection, aussi les autorités sanitaires recommandent-elles une vigilance soutenue.

Aller plus loin : MetroLe Figaro

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