mardi 16 octobre 2012

Augmentation fiscale, le Portugal s’enflamme



 









Après la Grèce et l’Espagne, Le Portugal s’enflamme à son tour


Le 15 octobre 2012 les portugais se sont rassemblés devant leur parlement suite à la hausse d’impôts prévue pour 2013. Budget fiscal qui pénalisera forcément les revenus les plus minces.

Depuis un mois, les Portugais s’organisent et protestent.

La hausse d’impôts, que le ministre des Finances M. Gaspar a lui même jugée « énorme », s’effectuera notamment par le biais d’une réduction de 8 à 5 du nombres des tranches d’imposition, l’introduction d’une surtaxe de 4%, une baisse des retraites et une réduction des allocations chômage et maladie.

De ce fait, le taux d’imposition des faibles revenus sera augmenté de 11,5% à 14%.

La classe moyenne, quant à elle, imposée à 37% au lieu de 35%.

Le taux passera de 46,5% à 48% pour les revenus les plus élevés, au dessus de 80.000 euros, alors que la tranche supérieure concernait précédemment des revenus supérieurs à 153.300 euros.

 Toutes ces décisions ont été prises sous la pression de la « troïka » (UE-FMI-BCE) et des bailleurs de fonds.

Ce n’est qu’à ces conditions qu’ils ont accepté d’alléger les objectifs du gouvernement de réduction du déficit public, revu à 5% du PIB pour cette année et à 4,5% l’année prochaine.

Pourtant cette hausse injuste des impôts devrait d’aggraver la récession : l’économie doit reculer cette année de 3% tandis que le taux de chômage devrait avoisiner les 16%.

Manifestations et grèves se sont multipliées et ce samedi, des centaines de milliers de citoyens se sont rassemblés dans 23 villes du pays pour que « La Troïka aille se faire foutre ». Voilà qui est bien envoyé !

Les manifestants exigent la démission du Gouvernement et le droit au travail.  
 « Il est temps que le Gouvernement s’en aille »
« Gouvernement d’escrocs rien d’autre que des voleurs »
Le 14 ovembre prochain est préve la grande Grève Générale Européenne.

En atendant, de nombreuses initiatives la précéderont.

Pour aller plus loin : Le Journal du siècle



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