lundi 1 octobre 2012

Appel pour le revenu de vie


Un mouvement avec un appel lancé en mai 2009, qui a pour but de rémunérer la vie avec un revenu minimum, comme on ne l'a encore jamais fait...


Qu’est-ce que le revenu de vie ?


Une idée soutenue par de nombreuses personnalités, elle est connue sous diverses appellations : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de base, etc.
 
  • Il ne doit pas être confondu avec le RMI, le RSA et autres allocations attribuées uniquement sous certaines conditions.
  • Le revenu de vie, est automatique, inconditionnel et inaliénable.
  • Il concerne tout le monde, riches ou pauvres.
  • Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort.
  • Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente - quoi qu’il arrive -. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non).
  • Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.
 
Le revenu de vie ne rémunère pas l’emploi, mais le travail au sens large


Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même et de ses proches, travailler pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler à inventer et à mettre en oeuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.


Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de vie permettra à chacun de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer.


Comment financer le revenu de vie ?


Il s’agit d’engager pour le financement du revenu de vie tous les moyens alloués à l’entretien de la chimère du plein emploi. L’institution du revenu de vie implique pour les pays qui le mettront en place de revoir leur système fiscal et social, et probablement de reprendre un certain niveau de contrôle sur la création monétaire qu’ils avaient abandonné aux banques.


Les calculs des économistes qui ont réfléchi en profondeur à cette question montrent que cela est parfaitement possible (cf. simulations).


 Qu’avons-nous à perdre ?


L’illusion d’un emploi salarié et dûment rémunéré pour tous s’est volatilisé avec la crise. Avec cette disparition, va s’évanouir aussi pour beaucoup le réflexe de se définir en fonction de son activité professionnelle.


L’institution du revenu de vie amènera probablement à s’interroger sur notre identité, notre rôle dans la société, sur la nature de ce que nous voulons transmettre à nos enfants...


 Qu’avons-nous à gagner ?


L’institution du revenu de vie remet en cause le “travail” tel qu’il est compris actuellement. La réduction du “travail” au seul “emploi” provoque l’exclusion de ceux qui en sont privés, la peur du chômage chez les salariés, et le contrôle social des assistés.


Cette confusion entre “travail” et “emploi” a un coût énorme pour la société aussi bien financièrement que socialement. Les pathologies sociales et psychiques qu’elle entraîne ne sont tout simplement plus soutenables.


Nous n’attendons pas du revenu de vie qu’il règle tous les maux, mais nous affirmons qu’il est absolument nécessaire pour surmonter la crise de confiance actuelle en réduisant le niveau intolérable, de pauvreté, d’exclusion et de peur.


Action


Au moment où les médias annoncent quotidiennement l’imminence de catastrophes provoquées par l’effondrement des économies, le réchauffement climatique ou les pandémies, nous affirmons qu’il existe un moyen efficace pour faire face collectivement et pour mobiliser les forces vives : c’est la voie du revenu de vie.
 
Pour aller plus loin: http://appelpourlerevenudevie.org/

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